Extraits de presse

Grisez-vous du répertoire de Cheikh Sidi Bémol, groupe inclassable dans le territoire musical algérien, creusant d’insatiables galeries vers le blues, le reggae, le rock…
A.B. L’Humanité

Le groupe Cheikh Sidi Bémol tient la scène avec ses kabyles modernités, « gourbi rock » disent-ils, entre rock, mbaqanga, funk et envolées berbères.
Bertrand Dical Le Figaro

Cheikh Sidi Bémol, un répertoire original, d’une fraîcheur surprenante.
G.T. Le Parisien

Cheikh Sidi Bémol est une démonstration tout à fait captivante de ce que la musique du Maghreb est en train d’apporter à la musique occidentale.
Muzicazimut

Cheikh Sidi Bémol existe depuis 1992 et n’a jamais cessé de développer une originalité naturelle déformée et reformée. Pour décrire une musique inclassable et toujours en mouvement, le journaliste algérien, Aziz Smati parle de « Gourbi Rock », mais cette appellation n’éclaire qu’imparfaitement le fourmillement créatif bourré de virtuosité, d’émotions et d’enthousiasme qui habite le groupe.
Magali Bergès Mondomix

Personnage atypique, ce Cheikh Sidi Bémol a de quoi déconcerter les meilleurs spécialistes.
Sheidia Kérouani Ivry Ma Ville

Chanteur, musicien, poète avant tout, Cheikh Sidi Bémol est aussi un peintre à sa manière. Muni de sa plume, puisant dans une palette de genres musicaux aux nuances infinies, il dépeint la société algérienne sur des airs de rock, de raï, de folk et de blues, et dessine, pour elle, l’architecture de lendemains plus fraternels.
Les Arcades de Lille

Empreinte de blues, de funk et de folk, la musique du Cheikh est avant tout fondée sur une tradition maghrébine.
Sons En Cavale

Dans un genre pas si éloigné de Gnawa Diffusion ou de l’Orchestre National de Barbès, Cheikh Sidi Bémol s’illustre par un bouillonnant télescopage entre raï, funk et rock à l’électricité contagieuse.
Le Monde

CHEIKH SIDI BEMOL, ce soir au New Morning, s’est d’abord fait connaître comme auteur de bandes dessinées, avec « Bouquinages », « Crises de foi » et « Je pense donc je fuis ». Cet Algérien, Hocine Boukella de son vrai nom, biologiste de formation, s’est installé en France dans les années 1980. Il a toujours chanté et joué de la guitare à la tête de son groupe. Il présente son nouvel album, « El Bandi », un peu dans la lignée de l’Orchestre National de Barbès. Son « gourbi rock », comme on a qualifié un jour sa musique, renoue joyeusement avec le chaâbi, le blues algérois, la chanson, des rythmes gaéliques, de la variété, de la pop, un peu de tout pour faire une bonne sauce. Sa voix chaude et rocailleuse fait le reste.
Y.J. Le Parisien

Entre blues, toast, chaâbi et raï, les vocalises lancinantes d’un ancien biologiste également dessinateur de bandes dessinées qui sollicite le respect dû à un maître (« Cheikh ») et à un monsieur (« Sidi »), avec tout de même le « Bémol » de l’autodérision.
Eliane Azoulay Télérama

Biologiste, dessinateur et musicien, Hocine Boukella, alias Cheikh Sidi Bémol, n’a pas sa langue dans sa poche. Il ne dort pas, il ne ferme pas les yeux, il dénonce, il décrit, dépeint, ironise, chante et dessine ce qu’il voit, ce qu’il entend, ce qu’il ressent. Le résultat vaut le détour. Parce que lorsqu’un exilé s’exprime, c’est souvent une urgence qui se crie avec un mélange de cultures qui n’est pas fabriqué pour la cause mais qui transpire parfaitement le quotidien de l’artiste. C’est le cas ici avec une chanson à la fois algérienne, arabe et internationale. Une chanson simple mais efficace qui parle de racisme, de marginalité, de politique, de la vieillesse, de l’amour.
Etienne Bours Trad Magazine n° 93

« El Bandi », en arabe dans le texte, c’est … le bandit : du sur-mesure pour un cheikh qui n’a de sage que le nom. Hocine Boukella et ses potes de l’Usine (association de musicos tous aussi déjantés les uns que les autres) ont concocté un album à la sauce gourbi-rock. Du rock du taulard blédard à la ballade dédiée à sa petite mômman, c’est l’album multi facettes d’un dur au cœur tendre, caustique mais sympa, marginal et fier de l’être.
Yasrine Mouaatarif Mondomix  n°6

Cheikh Sidi Bémol est une sorte de spoutnik au style musical inlassable. Il a fallu inventer le terme de « Gourbi-Rock » pour définir ce son influencé par la musique algérienne, les airs celtes, les rythmes blues ou le rock… on limite la liste pour simplifier. Le premier album du saltimbanque remontait déjà à 1998, entre temps, un album live à Alger en 2000, et un autre avec « Thalweg », formation « berbéro-celtique », (mais oui, ça existe !) Et puis, après ces années de vagabondages, et de concerts ici et là, à Paris et ailleurs, le Cheikh revient avec « El Bandi », dans la plus pure tradition bordélique du gourbi. En français en arabe, en anglais ou comme ça lui chante, le briscard fredonne ses histoires d’amour, de paresse, de prison. Avec à chaque fois, ce même humour affectueux, qui vous fait irrémissiblement penser à Brassens. Le dernier morceau éponyme de l’album est d’ailleurs inspiré d’une de ses chansons. Finalement, si vous avez du mal à vous représenter le style de Cheikh Sidi Bémol, fermez les yeux, et essayez d’imaginer le fils (spirituel) de Lili Boniche et Georges Brassens, qui aurait bourlingué toute sa vie.
Raphael W. Parissi.com

On avait adoré les déluges d’humour convivial et sarcastique du premier album, le gourbi-rock de Cheik Sidi Bémol, on craque aujourd’hui pour El Bandi, son deuxième album, toujours aussi entraînant, émouvant corrosif. Proclamant sa ferveur totale pour le classicisme musical algérien et maghrébin, le groupe mené par Hocine Boukella, emprunte, sans complexe des sons aux blues, au rock, à la salsa ou au celtique, sans jamais donner l’impression d’un mauvais pastiche. Solidement bétonné, ce nouvel opus, à se procurer à tout prix !!
Mourad beurfm.net.

Amazing journey – Cheikh « arabises » an extraordinary variety of music styles****
For the benefit of non-French speakers, the CD’s notice posted by the publisher in essence says that it « revisits all musical styles of North African music ». Even if, like me, you don’t know much about Arab music, this CD will puzzle you! I first thought this was about classical country music, then progressive country music, then rock country music, then South African music, then – complete bewilderment. The range of non-Arab musical influences is just as wide! There is much more to this CD than the mere fun of listening, say, Neil Young, Ry Cooder or Mink deVille-sounding music sung in Arabic (and French at times). Compositions are enjoyable, of an incredible variety. Instrumentation is impeccable, with a stress on creating an atmosphere rather than on virtuosity. The singing is very attractive, and the lyrics are sharp and crisp (thankfully French translations are provided) – conveying quite well the artist’s own confusion in the face of the complexity of love and of contemporary international geopolitics. Politics and music rarely make a good match, but here they do quite nicely. Highly recommended, then, for amateurs of country, South African – as well as (I can only suppose), Arab music!
Mr Bean@Soundoo de Bruxelles